Soutenance de thèse de Delphine Patry Histoire d’un idéal. L’autonomie des élèves dans l’enseignement public français (1959-2019). Les expériences de l’École Vitruve et du LycéeAutogéré de Parisvendredi 29 novembre 2019 à 14h, Site Saint-Charles, 1 rue du Professeur Henri Serre - 34080 Montpellier, Salle : des Actes Composition du jury proposé M. Sylvain WAGNON Université de Montpellier Directeur de thèse Mme Rita HOFSTETTER Université de Genève Rapporteur M. André D. ROBERT Université Lumière Lyon 2 Rapporteur Mme Caroline FAYOLLE Université de Montpellier Examinateur M. Laurent GUTIERREZ Université Paris Nanterre Examinateur Mme Bérengère KOLLY Université Paris-Est Créteil Examinateur Soutenance de thèse de Pierre Dasi Penser et représenter la nature à l'école primaire entre 1870 et les années 20 mardi 11 décembre 2018 à 13h30 Soutenance de thèse de Jean-Luc SOCHACKI La Scolarité des enfants d'immigrés polonais en Normandie ? Entre contexte paternaliste et volonté identitaire (1919-1939). mercredi 28 novembre à
13h30 salle des Actes, MRSH, Université de Caen, Campus 1 Jury : Pierre KAHN (université de Caen), directeur Dominique OTTAVI (UPON), codirectrice Françoise LORCERIE (université Aix Marseille), rapporteure Laurent GUTIERREZ (UPON), rapporteur Soutenance de thèse de Quentin PORTRON Du tronc commun au socle commun (1945-2005). La question de la culture commune au cœur de la démocratisation de l'école. jeudi 29 novembre à 9h30 salle SE S03 bâtiment L (ex Sciences E), Université de Caen, Campus 1 : Jury : Pierre KAHN (université de Caen), directeur Isabelle HARLE (université de Caen), codirectrice Renaud d'ENFERT (UPJV), rapporteur Bruno GARNIER (université de Corse), rapporteur André ROBERT (université Lyon 2) Marie VERGNON (université de Caen) Soutenance de thèse Antoine Vernet
Les
disciplines de l'industrie. Le patronat métallurgique et la formation
organisée des travailleurs dans la région de Saint-Étienne (1865-1954).
vendredi 30 novembre 2018 à partir de
14 heures, École normale supérieure de Lyon,
site Descartes, salle D2 018.
Composition du jury :
Anne DALMASSO, professeure des universités, Université Grenoble Alpes, examinatrice
Renaud D’ENFERT, professeur des universités, Université Jules Verne Picardie, rapporteur
Hervé JOLY, directeur de recherche CNRS, UMR 5206 Triangle, directeur
Pierre LAMARD, professeur des universités, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, rapporteur
Françoise F. LAOT, professeure des universités, Université de Reims Champagne-Ardennes, examinatrice
Résumé de la thèse :
La formation des travailleurs présente, à l’intersection des
politiques publiques et de l’action privée, un objet potentiellement
conflictuel. Le développement d’une offre différenciée s’est appuyé sur
la détermination d’objectifs négociés. Les modalités
de la préparation au travail divergent selon les branches
professionnelles et les conceptions patronales des savoirs nécessaires à
la production industrielle et à son organisation. L’offre publique et
l’offre privée se sont tantôt opposées, tantôt complétées,
afin de répondre à l’ensemble des besoins en compétences. Le cas des
industries métallurgiques et mécaniques de la région de Saint-Étienne
permet d’étudier les motivations et rapports de forces à l’œuvre. Depuis
le Second Empire, l’offre de formation ne cesse
de se développer. La pérennité de ces réalisations se révèle au départ
fragile, par sa dépendance à l’initiative municipale ou à l’action
collective privée. L’œuvre scolaire de la Troisième République modifie
la donne. Le développement, à partir de 1879, d’une
offre municipale d’enseignement technique suscite la réaction du clan
clérical, soutenu par les bourgeoisies catholiques locales. L’évolution
de ces deux offres s’explique par une différenciation dans les objectifs
de ces formations scolaires entre, d’une
part, savoirs scientifiques et techniques et, d’autre part, objectifs
moraux et hiérarchiques. À travers ces différentes stratégies
patronales, entre externalisation et intégration de la fonction
formation, la préparation d’une élite ouvrière tend à placer
la question de l’autorité au cœur du dispositif. Lors du début du XXe
siècle, l’institutionnalisation des cours professionnels, en tant que
support de l’apprentissage ouvrier, s’inscrit dans la continuité de la
scolarisation des décennies précédentes.
La montée de la conflictualité ouvrière, l’évolution des techniques de
production et de leur organisation donnent une importance nouvelle aux
compétences scientifiques et techniques. Le patronat, soucieux de ses
prérogatives dans le domaine des relations sociales,
tente de limiter l’intervention de l’État. La taxe d’apprentissage en
est un exemple remarquable. L’offre de formation ouvrière, publique
comme privée, est confortée dans ses fonctions par les dirigeants de la
métallurgie. Les innovations institutionnelles
demeurent faibles, jusqu’au difficile développement des formations
professionnelles accélérées à la fin des années 1930. La Seconde Guerre
mondiale confirme l’intérêt des employeurs pour des filières moins
engoncées dans les normes de l’Éducation nationale.
L’étatisation de l’apprentissage ouvrier traduit cependant, après la
Libération, le ralliement du patronat métallurgique à la forme scolaire,
publique comme privée.
Mots-clés : industries métallurgiques, organisations
patronales, patronat, chefs d’entreprises, politiques publiques,
enseignement technique, formation professionnelle, organisation du
travail, compétences Soutenance HDR Francis LEBON vendredi 30 novembre 2018 à 15h00, Université Paris Nanterre, salle Paul Ricoeur (B016) du bâtiment B - Pierre Grappin. Titre : L’animation et l’éducation populaire en France : action publique, professions et division du travail. Jury composé de : M. Alain Vulbeau, professeur en sciences de l’éducation (Garant), M. Stéphane Bonnéry, professeur en sciences de l’éducation, Mme Valérie Boussard, professeure de sociologie, Mme Pascale Garnier, professeure en sciences de l’éducation, M. Bertrand Geay, professeur de science politique, Mme Rebecca Rogers, professeure en sciences de l’éducation. Résumé. Ce travail prête une attention à la « petite monnaie » du capital culturel et aux « espaces intermédiaires » de l’animation et de l’éducation populaire. Quelles sont les ressources biographiques ou collectives que les acteurs mobilisent dans leurs pratiques ? Quels sont les « petits métiers » de l’éducation qui produisent et valorisent cette « petite monnaie » du capital ? L’animation et l’éducation populaire correspondent, en France, à un espace de socialisation et de politisation aux marges de l’école, de la famille et du champ politique. Cet espace repose sur une diversité d’actions publiques mises en œuvre par l’État, les collectivités territoriales et le monde associatif, en particulier en direction des jeunes. Les animateurs sont les principaux professionnels qui travaillent dans ce domaine socioculturel. Mais ils exercent aussi dans le médico-social, l’insertion et le tourisme, dans des configurations de travail variées généralement traversées par des questions d’engagement social et éducatif. Une partie des animateurs travaillent à l’école primaire, en proximité des enseignants. La réforme des rythmes scolaires, mise en place depuis 2013, permet d’interroger la division du travail éducatif à l’école primaire. Elle témoigne d’une recomposition des formes d’encadrement et de socialisation des enfants en mobilisant des animateurs et différentes catégories d’intervenants. Elle contribue à la mise en place de nouvelles formes d’organisation des activités scolaires et éducatives qui amènent à promouvoir des pratiques alternatives au modèle scolaire ordinaire. Soutenance Diplôme post-doctoral EPHE d'Anne RUOLT Mme Anne RUOLT présente ses travaux en soutenance en vue de l'obtention du diplôme de post-doctorat de l'EPHE le mercredi 20 juin 2018 - 10:00 Guizot éducateur. Les Annales de l’éducation (1811-1814)
Soutenance de thèse de Geneviève Pezeu : « Coenseignement, coéducation mixité. Filles et garçons dans l’enseignement secondaire (1916-1976) »
Mardi 12 juin 2018, à 9 heures à la Sorbonne. Salle F 673 – Galerie Gerson – escalier G 2 – 1er étage 54 rue Saint-Jacques 75005 Paris Le jury est composé de : - Christine Bard, Professeure des universités, Université d’Angers, examinatrice - Renaud d’Enfert, Professeur des universités, Université de Picardie Jules Verne, rapporteur - Nicole Mosconi, Professeure émérite des universités, Université Paris-Ouest-Nanterre, examinatrice - Rebecca Rogers, Professeure des universités, Université Paris-Descartes, directrice de thèse - Yves Verneuil, Professeur des universités, Université Lyon 2, rapporteur - Michelle Zancarini-Fournel, Professeure émérite des universités, Université Lyon 1, examinatrice
Résumé de la thèse en français La mixité dans l’enseignement secondaire public en France commence avec la présence de filles dans les établissements de garçons, au tout début des années 1920. Le mélange des sexes pour apprendre ensemble s’est appliqué lentement au cours du XXe siècle et s’est imposé tardivement, en 1976, avec les décrets d’application de la réforme Haby. Cette « révolution pédagogique » s’accomplit silencieusement par le biais de circulaires qui autorisent ce qu’il convient de nommer comme du coenseignement dans les collèges et les lycées de garçons. Le regard historique sur l’évolution de la « coéducation » croise les discours et les pratiques pour mieux comprendre les enjeux de la mixité de sexe et l'évolution des représentations qui lui sont liées. S’appuyant sur les méthodes de l’histoire sociale et celles de l’histoire du genre, elle donne un éclairage nouveau sur la démocratisation de l’enseignement secondaire au XXe siècle. En variant les échelles d’analyses, la thèse s’attache à montrer comment les élèves et les familles, les professionnel-le-s de l’éducation et les cadres de l’administration publique perçoivent et vivent la mise en pratique de cette organisation scolaire nouvelle. Les représentations cartographiques permettent de situer les établissements coéducatifs dans l’espace national depuis les années trente et au milieu des années cinquante, alors que la norme de la séparation des sexes est encore à l’œuvre. La démarche chronologique est privilégiée, une première étape s’intéresse aux prémices des expériences de coenseignement dans l’entre-deux-guerres. Pour la même période, dans un second temps, l’analyse des discours permet de croiser les regards portés sur le mélange des sexes et les résistances qui s’expriment dans les différentes sphères de la société. Enfin, le troisième volet présente l’évolution de l’organisation de la mixité depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au milieu des années soixante-dix. La mixité devient un modèle utile pour assumer la croissance démographique jusqu’à sa légalisation par la loi. Mots clefs : éducation, coéducation, coenseignement, coinstruction, mixité, élèves, secondaire, filles, garçons, 20e siècle.
Résumé de la thèse en anglais Mixed-sex education in France’s public secondary schools begins with the presence of girls in boys’ institutions in the early 1920s. The practice of mixing sexes in schools developed over the 20th century, and was imposed belatedly in 1976 with the decrees of application of the Haby reform. Before this law, this ''pedagogical revolution'' was applied silently through administrative circulars authorising what was termed coeducation in collèges and lycées for boys. An historical perspective on the evolution of ''coeducation'' requires the examination of the intersection of discourses and practices to unveil the challenges of mixing sexes and the evolving representations related to it. Based on the methods of social and gender history, this dissertation offers new light on the democratisation of secondary education in the 20th century. Through the application of diverse scales of analysis, the dissertation demonstrates how students and families, specialists of education and managers in public administration perceived and experienced the putting into practice of this new way of organising schooling. The mapping of coeducational establishments functioning in the metropolitan space from the 1930s to the mid-1950s offers insights into the location of these schools at a time when the separating of the sexes is still the norm. Adopting a chronological approach, the first section of the research reveals how the experience of coeducation began during the period between the two world wars. Through the analysis of discourses of the period, the second section examines the different perspectives and points of views expressed on the topic of coeducation and the resistance it encountered in different layers of society. Finally, the third section analyzes how the organisation of mixed –sex education evolved from the end of World War II until the mid-1970s. It shows that until the Haby reform, mixed-sex education was used pragmatically, as a tool to address the school-age population’s growth. Mots clefs : Education, Coeducation, Mixed-sex education, secondary schools, girls, 20th century Soutenance de thèse d'Isabelle Matamoros "Mais surtout, lisez!" Les pratiques de lecture des femmes dans la France du premier XIXe siècle Présentée et soutenue publiquement le jeudi 30 novembre, à 14h à l'ENS de Lyon, site Descartes, salle D-2-104 (1er étage) Devant un jury composé de : M. Philippe Boutry, Professeur d'histoire contemporaine, Université Paris 1, rapporteur Mme Anne-Marie Chartier, Maîtresse de conférences honoraire en histoire contemporaine, ENS Lyon, examinatrice Mme Judith Lyon-Caen, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, EHESS, examinatrice Mme Bénédicte Monicat, Professeure de French and Women's Studies, Penn State University, examinatrice Mme Christine Planté, Professeure émérite de littérature, Université Lyon 2, directrice de thèse Mme Rebecca Rogers, Professeure d'histoire de l'éducation, Université Paris 5, co-directrice de thèse M. Damien Zanone, Professeur de littérature, Université catholique de Louvain, rapporteur La
soutenance sera suivie d'un pot auquel vous êtes chaleureusement
convié.e.s. Isabelle Matamoros vous remercie de l'informer de votre présence afin d'en
faciliter l'organisation. Soutenance de thèse de Côme Simien Des maîtres d’école aux instituteurs :
une histoire de communautés rurales, de République et d’éducation, entre
Lumières et Révolution (années 1760-1802). samedi 9 décembre 2017, à 14h00, à la Maison des Sciences de l’Homme, 4 rue Ledru, à Clermont-Ferrand (2e étage, amphi 220). Le jury sera composé de : M. Michel Biard, professeur d’Histoire de la Révolution française et du monde moderne, Université Rouen-Normandie M. Philippe Bourdin (directeur de la thèse), professeur d’Histoire moderne, Université Clermont-Auvergne M. Jean-François Chanet, professeur d’Histoire contemporaine à Sciences-Po Paris, recteur de l’Académie de Besançon. Mme Dominique Godineau, professeure d’Histoire moderne, Université Rennes II. M. Stéphane Gomis, professeur d’Histoire moderne, Université Clermont-Auvergne. Soutenance
de thèse de Hayarpi Papikyan Cette
thèse met en lumière l’histoire de l’éducation des filles arméniennes
du milieu du XIXe au début du XXe siècle en analysant pour la première
fois cette histoire dans le contexte général des événements politiques
qui ont influencé son développement. Elle explore également le travail
des femmes arméniennes en tant que pédagogues, organisatrices et
donatrices des écoles de filles. Le jury sera composé de: Downs Laura Lee, European University Institute, Directrice de recherche et Rapporteur Mouradian Claire, EHESS, Directrice de recherche et Rapporteur Blum Alain, EHESS, Directeur de recherche et membre du jury Ter-Minassian Taline, INALCO, Professeure des universités et membre du jury Rebecca Rogers, Université Paris Descartes, Professeure des universités (directrice de thèse) La soutenance aura lieu en Sorbonne jeudi 23 novembre 2017 à 09 heures, Amphithéâtre Durkheim - escalier I (galerie Claude Bernard) 14 rue Cujas - 75005 Paris. Soutenance de thèse de Maryse Decayeux-Cuvillier
Histoire de l’enseignement mathématique pour les filles dans les écoles primaires publiques et privées de la Somme de 1881 à 1923 sous la direction de Bruno Poucet le 10 juillet 2017 à 14 heures, au Logis du Roy, 9 square Jules Bocquet, passage du Logis du Roy, à Amiens par Jury : Monsieur Jean-François CONDETTE, professeur d’histoire contemporaine, COMUE, Lille-Nord- de-France (rapporteur) Monsieur Renaud D’ENFERT, professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens Monsieur Bruno POUCET, professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens Monsieur Yves VERNEUIL, maître de conférences HDR en histoire contemporaine, Université de Reims Champagne-Ardenne (rapporteur) Monsieur Thomas De VITTORI, maître de conférences en mathématiques, ESPE Lille-Nord de France Résumé de la thèse : Cette thèse se place dans le champ de l’histoire d’une discipline scolaire, l’arithmétique, pour les filles, dans les écoles primaires de la Somme au cours de la Troisième République. Elle s’inscrit ainsi dans la lignée des travaux menés par Bruno Belhoste, Brigitte Dancel, André Chervel, Renaud d’Enfert, Bruno Poucet, et d’autres historiens des disciplines scolaires. Elle s’inscrit aussi dans la lignée des travaux sur l’enseignement féminin, ouverts par Françoise Mayeur et poursuivis par Rebecca Rogers. Ce type de recherches nécessite le recueil et l’analyse de sources qui mettent en lumière les différents acteurs qui évoluent dans une classe : le maître et les élèves, mais aussi le ministère de l’instruction publique et ses représentants hiérarchiques. Il se trouve qu’aux archives départementales de la Somme, il existe de nombreuses sources manuscrites et imprimées qui permettent d’apporter des réponses aux questions posées, c’est pourquoi j’ai choisi ce département comme terrain de recherche. Mes précédents travaux ont permis d’aboutir à un certain nombre de conclusions concernant les finalités de l’arithmétique et la question de l’enseignement des filles : en effet, celles-ci ont des résultats inférieurs à ceux des garçons dans ce domaine. Ma thèse s’inscrit dans la suite des ces travaux et porte sur la question de la scolarisation des filles dans le public et dans le privé, leurs performances, tout au long de cette période, le contenu et les finalités de l’enseignement qui leur est proposé, la question de la formation des institutrices congréganistes et laïques. Il s’agit, en mettant à jour les pratiques des maîtres et les résultats des élèves, de mesurer l’écart éventuel entre les prescriptions officielles et leur mise en œuvre. Cette étude montre que l’enseignement mathématique à l’école primaire atteint une dimension plus éducative à la fin des années vingt et que les performances des filles deviennent identiques à celles des garçons, soulignant ainsi, finalement, une certaine réussite du projet scolaire républicain dans ces deux domaines.
Soutenance de thèse de Jean-Louis YERIMA BANGA
L’ÉTAT, L’ÉGLISE ET L’ÉDUCATION Le Partenariat comme nouveau paradigme axiologique face aux défis de l’éducation en Centrafrique et ses enjeux.
Le mercredi 28 juin 2017 à 14h , Université de Picardie Jules Verne, Amiens Bâtiment Logis du Roy, 9, Square Jules Bocquet, Amiens (en face du Tribunal de Grande Instance d’Amiens, à 50 m de la Cathédrale et à 10 mn de la gare à pied, parking souterrain « palais de justice ») Jury : Jean-Émile CHARLIER, Professeur à l’Université Catholique de Louvain, Belgique, Rapporteur Sarah CROCHÉ, Professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens Abel KOUVOUAMA, Professeur à l’Université de Pau Alain MAILLARD, Professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens Bruno POUCET, Professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens, directeur de la thèse Claude PRUDHOMME, Professeur Émérite, Université Lumière Lyon II, Rapporteur Résumé de la thèse : L’histoire des politiques et des réformes éducatives en Centrafrique reste surtout marquée par un désert épistémologique et par une absence de recherches universitaires dans le domaine des sciences de l’éducation. Cette thèse revient sur les 120 ans de cette histoire depuis 1889. Elle retrace l’histoire de la collaboration entre l’État et l’Église dans le domaine scolaire depuis les débuts jusqu’en 2009. Au cours de cette période, les relations traversées par les questions scolaires entre les deux institutions sont analysées et expliquées. Cette thèse qui appréhende l’institution scolaire comme lieu des convergences réciproques des énergies et de collaboration expose non seulement l’évolution et les ruptures des relations entre l’État, l’Église et l’École, mais scrute aussi les innovations constatées dans les orientations de la politique éducative en terme de partenariat depuis un certain temps. La recherche menée fait ainsi apparaître la reconfiguration de l’école centrafricaine grâce à la transformation et à une large ouverture de la politique éducative aux nouveaux acteurs dits privés à la faveur du partenariat éducatif : on passe désormais des écoles catholiques aux écoles privées laïques. Enfin, l’étude de cette histoire éducative restée pendant longtemps peu explorée repose sur l’analyse des archives publiques et privées portant sur l’évolution des politiques scolaires dans le grand sillage de la mondialisation.
Soutenance de thèse d’Amandine Diener
L’enseignement de l’architecture à l’Ecole des beaux-arts au XXe siècle. Une lecture des règlements et de la pédagogie (1863-1968) sous la direction d’Anne-Marie Châtelet (ENSAS, EA 3400 ARCHE).
Jury : Karen Bowie (ENSA Paris-La-Villette), Daniel Le Couédic (Université de Bretagne Occidentale), Richard Klein (ENSAP Lille), Nicolas Bourguinat (Université de Strasbourg), Thierry Verdier (Université Paul-Valéry Montpellier) et Anne-Marie Châtelet (ENSA Strasbourg). Résumé de la thèse : La thèse interroge la formation des architectes à l’Ecole des beaux-arts au vingtième siècle en privilégiant deux orientations qui fondent une histoire réglementaire et une histoire de la pédagogie. D’un côté, les archives de l’Ecole des beaux-arts et ses règlements font émerger les moments de réforme et de débats comme les phases de stabilité. D’un autre côté, l’enseignement de la théorie de l’architecture éclaire certaines pratiques pédagogiques, notamment à l’articulation entre les cours et les concours d’émulation. Ce regard croisé entre histoire règlementaire et pédagogique traduit l’évolution et les continuités d’un enseignement. Ainsi sont évaluées les capacités de l’institution à se réformer et à questionner ses traditions académiques au fil du temps. Du berceau parisien aux antennes provinciales, des enjeux scolaires à ceux de la profession, des cours aux concours, est ici proposée une lecture inédite de certains traits de l’enseignement de l’architecture à l’Ecole de beaux-arts au XXe siècle.
Soutenance de thèse d’Olivia Chambard
La fabrique de l’homo entreprenans. Sociologie d’une politique éducative aux frontières du monde académique et du monde économique
le vendredi 30 juin 2017, à 14 heures, à l’École Normale Supérieure en salle des Actes (45, rue d’Ulm, 75005 Paris)
Jury : M. Jean-Michel EYMERI-DOUZANS, professeur de science politique, Sciences Po Toulouse M. Jean-François GIRET, professeur de sciences de l’éducation, université de Bourgogne M. Mathias MILLET, professeur de sociologie, université François-Rabelais de Tours (rapporteur) Mme Sabine ROZIER, maîtresse de conférences en science politique, université Paris-Dauphine M. Pierre-Paul ZALIO, professeur de sociologie, École normale supérieure Paris-Saclay (rapporteur)
Résumé de la thèse : Cette thèse prend pour objet la diffusion dans les grandes écoles et les universités de modules de sensibilisation et de formation à « l’entrepreneuriat » ou à l’ « esprit d’entreprendre » destinés aux étudiants. Articulant science politique, sociologie de l’éducation et sociologie économique, ce travail retrace la genèse d’un problème public, sa mise en politique publique, et sa traduction en curriculum pour produire des conduites économiques d’un type particulier. Basé sur une enquête combinant méthodes qualitatives (entretiens, observations, archives) et quantitatives (passage et traitement de questionnaires), cette recherche montre, d’une part, comment certains espaces de l’enseignement supérieur se transforment sous l’effet de l’appropriation de cette nouvelle mission éducative et, d’autre part, comment le projet d’éduquer à l’entreprise se voit à son tour transformé par sa mise en forme scolaire et académique. Par ailleurs, ce travail établit que, si l’acclimatation de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur est rendue possible par la variété des usages dont il fait l’objet dans cet espace, ceux-ci ne sont toutefois jamais en mesure de modifier radicalement la signification d’un projet d’ « éducation au libéralisme » dont le cadre sémantique s’est cristallisé de longue date. En proposant une sociologie historique et politique de l’éducation à l’entrepreneuriat, cette thèse entend renouveler la connaissance de l’enseignement supérieur de deux façons : d’abord, en en donnant à voir des espaces et des acteurs jusqu’ici mal connus ; ensuite, en étudiant conjointement des dimensions rarement appréhendées ensemble (politiques universitaires et contenus d’enseignement). Ce faisant, ce travail contribue à la compréhension des mécanismes sociaux de production, de circulation et de légitimation de croyances et de pratiques économiques propres au capitalisme contemporain. Soutenance d'une HDR : Laurent GUTIERREZ Histoire du mouvement de l’Éducation nouvelle en France (1918-1939) Itinéraire et contribution d’un chercheur en histoire de l’éducation samedi 26 novembre 2016 à 14h
en salle des thèses (salle F106), 1er étage, bâtiment Célestin Freinet,
Place
Emile Blondel, 76130 Mont-Saint-Aignan Rita Hofstetter, Professeure en Sciences de l’éducation. Université de Genève Jean Houssaye, Professeur émérite en Sciences de l’éducation. Université de Rouen (Garant) Pierre Kahn, Professeur émérite en Sciences de l’éducation. Université de Caen Bruno Poucet, Professeur en Sciences de l’éducation. Université de Picardie Jules Verne Dominique Ottavi, Professeure en Sciences de l’éducation. Université de Paris X-Nanterre André-D. Robert, Professeur en Sciences de l’éducation. Université Lumières - Lyon 2 Antoine Savoye, Professeur émérite en Sciences de l’éducation. Université de Paris VIII
Soutenance d'une HDR : Yves VERNEUIL Corporatisme, amicalisme, syndicalisme : la représentation des professeurs de lycée (1880-1940) le lundi 7 décembre 2015, en Sorbonne, Salle des Actes, à 15h30. Le jury sera composé de : Pr. Gilles BAILLAT (Université de Reims Champagne-Ardenne) Pr. Philippe BUTON (Université de Reims Champagne-Ardenne) Recteur Jean-François CHANET (IEP de Paris) Pr. Jean-François CONDETTE (Université d’Artois) Pr.
Jean-Noël LUC (Université Paris-Sorbonne
Christine FOCQUENOY-SIMONNET L’ombre de Viot... Du surveillant général au conseiller principal d'éducation, l'évolution d'une fonction éducative (1847-1970) Le samedi 5 décembre 2015, salle des colloques, Maison de la recherche de l’Université d'Artois, à partir de 9 heures. Les membres du jury sont : Anne BARRERE, Professeure des universités (Paris-Descartes) Jean-François CONDETTE, Professeur des universités (Université d’Artois ESPE Lille Nord de France), Directeur de thèse Sylvie CONDETTE, Maître de conférences (Lille 3), Co-encadrante Francis DANVERS, Professeur des universités (Lille3) Marguerite FIGEAC, Professeure des universités (Bordeaux 4/ESPE Aquitaine) Jean-Noël LUC, Professeur des universités (Paris-Sorbonne) Bruno POUCET, Professeur des universités (Université Picardie-Jules Verne) Maryse LOPEZ Formation littéraire et formation professionnelle de 1930 à 1985 Jury : Marie-Laure ELALOUF directrice, Pierre KAHN, co-directeur, Marie-France BISHOP, Violaine HOUDART-MÉROT, Yves REUTER et André D. ROBERT à l'unviersité de Cergy-Pontoise, le 5 novembre 2015 Angélique SERRA Le réseau éducatif à Briançon – de la République des Escartons (1343) à la fin du XIXe siècle Soutenance de thèse pour le doctorat en Histoire contemporaine : Yann FORESTIER L’École,
exception médiatique. préparée sous la direction des Professeurs Jean-Noël Luc et Bruno Poucet Soutenance
publique : jeudi 19 juin 2014 – 14h30 Université Paris-Sorbonne – 1, rue Victor Cousin – Salle J636 (escalier G) Jury : Christian Delporte, Professeur d’Histoire à l’Université de
Versailles-Saint-Quentin en Y.
- Soutenance d'une thèse pour le doctorat en Sciences de l'éducation : Emmanuelle GUEY Les sciences humaines (pédagogie-psychologie-sociologie) dans la formation des maîtres de l’enseignement primaire (1920-1969) : étude historique d’une institutionnalisation discontinue le 28 novembre 2013 à 14h Université de Paris 8 Vincennes à St Denis. Jury: Jean-François CONDETTE (Université d'Artois) Pierre KAHN (Université de Caen-Basse Normandie) Dominique OTTAVI (Paris Ouest Nanterre La Défense) Antoine SAVOYE, Dir. (Université de Paris 8) Soutenance de HDR : Sylvain WAGNON Maitre de Conférences en Sciences de l’Education, ESPE-Université de Montpellier 2, membre du LIRDEF De la perspective biographique à l'histoire des pratiques pédagogiques, vers une approche intégrée de l'histoire de l'enseignement Lundi 9 décembre à 14 h Université Lyon 2, en salle des colloques 18 quai Claude Bernard 69007 Lyon Jury : André. D. Robert, Université Lumière Lyon 2 (directeur) Fabienne SERINA-KARSKY, Université Paris 8, ATER à l'IUT de Sénart-Fontainebleau (UPEC) Pratiques éducatives et bien-être de l'enfant à l'école : la contribution de l'Éducation nouvelle (1910-2010). Pour un nouveau paradigme éducatif. Thèse préparée sous la direction de Antoine Savoye Jury : Gilles Monceau, Université de Cergy-Pontoise |
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