Sylviane Tinembart et Edward Pahud Présentation de l'éditeur : Enseigner la lecture et l’écriture avec succès à mille enfants présents dans une même salle, cela pourrait passer aujourd’hui pour un pari fou et pourtant deux hommes l’ont imaginé et l’ont mis en pratique. L’Écossais Andrew Bell et l’Anglais Joseph Lancaster se sont ainsi lancés à corps perdu dans l’expérience de l’enseignement mutuel au début du XIXe siècle. Ils proposent alors que des enfants enseignent à d’autres enfants. Très rapidement, leurs écoles acquièrent une grande renommée d’abord en Grande-Bretagne, puis en France ; leur mode d’enseignement s’étend ensuite comme une trainée de poudre à travers l’Europe et le monde. Ils apportent ainsi une réponse aux problèmes des autorités scolaires de l’époque qui, faute de moyens financiers, peinent à former des enseignants et à concevoir les systèmes d’instruction publique. La première partie de l’ouvrage retrace les origines, le développement et le déclin de ce mode d’enseignement et la seconde décrit l’organisation, les composantes et les variations de sa mise en oeuvre. Ainsi, grâce à l’étude de cette innovation pédagogique du XIXe siècle, c’est un pan de l’histoire de l’école qui est remis en lumière. https://www.alphil.com/index.php/auteurs/pahud-edward/une-innovation-pedagogique.html La publication de cet ouvrage a été soutenue par le Fonds national suisse de recherche. Bien-être scolaire, des clés pour demain de Fabienne SERINA-KARSKY Présentation de l'ouvrage : À l'heure où la France stagne en bas du podium dans les sondages internationaux en matière de bien-être à l'école, où l'Éducation nationale est ébranlée par une floraison d'écoles privées alternatives, quelles sont les clés pour l'école de demain ? En partant des pratiques éducatives élaborées et mises en place dans une école primaire dite « nouvelle » d'aujourd'hui, cet ouvrage propose une relecture approfondie d'un environnement scolaire susceptible de favoriser le bien-être de l'enfant à l'école. Une expérience qui gagnerait à être entendue au moment précis où l'on se préoccupe de bâtir une école de la confiance, et qui pourrait apporter un point de vue éclairant face à ce que certains qualifient déjà d'uberisation de l'école. Les acteurs de l’Éducation Nouvelle au XXème siècle. Itinéraires et connexions. Présentation de l'éditeur : Jamais notre système éducatif n’a été autant remis en question
que ces dernières années. Alors que la France régresse dans le
classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des
élèves), les pédagogies alternatives sont au cœur de l’actualité. Depuis un siècle, le mouvement de l’Éducation nouvelle, regroupant une pluralité d’acteurs engagés, tente d’envisager d’autres modalités de socialisation et de scolarisation des jeunes générations. Seulement, pour savoir si ces pédagogies peuvent répondre indirectement aux défis de l’actualité, encore faut-il les connaître avec précision. Cet ouvrage revisite un épisode marquant du monde de la pédagogie pendant l’entre-deux-guerres, par le prisme de son histoire et de ses acteurs. Les trajectoires et itinéraires (de vie, de formation, etc.) de Montessori, Claparède, Decroly, Freinet, Piaget, Makarenko, et d’autres moins célèbres sont ainsi mis en lumière. Ils nous permettent de mieux saisir leur vie, leur pensée, leurs apports, leurs réalisations, et la progression de leurs œuvres qui se sont diffusées sous des formes multiples jusqu’à nous. Préface de Rebecca Rogers Présentation de l'ouvrage par l'éditeur : Ce livre présente les portraits de onze
femmes de Belgique, États-Unis, France, Pologne, Royaume-Uni et Suisse.
Par leurs actions ou leurs idées, elles ont contribué à développer des
formations dans une grande diversité de domaines ou ont fondé des
institutions dont certaines existent encore aujourd'hui. Il s'agit de
Marie-Jeanne Bassot, Victoire Cappe, Marguerite Champendal, Jeanne
Deroin, Mary Follett, Isabelle et Zoé Gatti de Gamond, Virginia
Gildersleeve, Élise Luquin, Helena Radlinska et Caroline Spurgeon. Sans
aucunement prétendre à l'exhaustivité, l'ouvrage entend marquer une
première étape dans le chemin vers la découverte de nouvelles pionnières
de l'éducation des adultes. Les illustrations dans les manuels scolaires : approches descriptives, diachroniques et épistémologiques, Dire n°10 (2018) Sous la direction de Valérie Legros et Laetitia Perret Introduction, Legros Valérie et Perret Laetitia Montrer des savoirs
mathématiques ? Vers une typologie de l’image dans les manuels de grammaire du français depuis le XIXe siècle, Muriel Coret, Denis Gaumé et Stéphanie Volteau L'image de Clovis et des Mérovingiens dans les manuels scolaires de la fin du XIXe siècle à nos jours : Reflet de l'évolution historiographique et des pratiques pédagogiques, Catherine Faure L’utilisation de l’image en enseignement de l’espagnol : approche diachronique Pascal Lenoir Places et rôles des images des manuels dans l’évolution des disciplines scolaires, Laetitia Perret Portraits socioprofessionnels André D. Robert et Françoise Carraud Cet
ouvrage constitue la première synthèse sur la profession de professeur
des écoles depuis vingt ans. Fondé sur soixante-dix entretiens originaux
qui viennent enrichir les nombreuses observations des auteurs dans une
grande diversité de territoires, il aborde en détail la question de
l’activité professionnelle au jour le jour et dresse des « portraits
socioprofessionnels » des instituteurs d’aujourd’hui. Il constitue une
étude scientifique objective, sans complaisance mais avec bienveillance,
et traite également les questions syndicales et « politiques » en lien
avec l’actualité de ces dernières années – notamment l’épineux problème
des rythmes scolaires et celui du poids des prescriptions
institutionnelles. Exigeant sur le fond mais accessible à tous, il
s’adresse non seulement aux sociologues, aux étudiants en sociologie et
en sciences de l’éducation, mais aussi aux professeurs des écoles
eux-mêmes, aux étudiants des ESPE se destinant à cette profession, ainsi
qu’aux inspecteurs de l’Éducation nationale et formateurs d’ESPE. Des écoles normales à l'ESPE Témoignages de formateurs De Catherine DORISON, Jean-Pierre Chevalier, Anissa Belhadjin, Marie-Laure Elalouf et Maryse Lopez La
qualité du système d’enseignement dépend en partie de l’efficacité de
la formation de ses enseignants. Alors, comment former les enseignants ?
En quarante ans, les modalités de la formation initiale et continue des enseignants ont été plusieurs fois modifiées, chaque changement étant censé ouvrir une ère nouvelle. Cet ouvrage revient sur ce passé en donnant la parole à ceux qui ont mis en oeuvre ces réformes successives : les formateurs d’enseignants. Quarante-cinq entretiens ont été réalisés auprès de formateurs ayant exercé dans les écoles normales, à l’IUFM, à l’ESPE de l’académie de Versailles. Ils témoignent de leurs choix pédagogiques, des controverses professionnelles, de l’importance du groupe de pairs. En nous replongeant dans l’histoire récente, ils mettent en lumière les enjeux des évolutions et des choix politiques. À travers l’exemple de l’académie de Versailles, on comprend ainsi comment se forment une culture professionnelle des formateurs et les conditions d’une circulation des savoirs entre les mondes de la recherche pédagogique, de la formation et de la profession enseignante. Ces témoignages constituent une histoire locale qui a l’ambition d’être un élément d’une histoire globale de la formation des enseignants. Cet ouvrage entend être un complément aux différentes publications qui
abordent les « techniques » Montessori et les activités possibles à partir du
matériel montessorien. Il revient sur ce qui fait le cœur de la pédagogie et
rappelle le sens de la démarche montessorienne. Il s’adresse aux éducateurs
montessoriens et à tous les enseignants qui voudraient modifier ou auraient
déjà modifié leurs pratiques selon cette pédagogie. À la fois théorique et
pratique, il s’appuie sur les principaux textes de Maria Montessori et donne de
nombreux exemples et conseils. Il revient sur la pensée de Maria Montessori et rappelle les grands principes qui fondent sa pédagogie : une pensée de l’enfant comme être spécifique, une remise en question de l’adulte, une affirmation de la nécessité de donner à l’enfant des clés pour qu’il se saisisse au mieux du monde qui l’entoure. Il insiste sur la démarche éthique de l’enseignant et sur la proposition radicale de la « libération » de l’enfant dans la classe. Il aborde également une dimension peu connue de la démarche montessorienne : la formation de la société enfantine et la coopération dans la classe. Il tente enfin également de restituer la pensée montessorienne dans son contexte historique et de souligner ses implications philosophiques. Le titre est une référence à Claparède, qui indiquait dans les années 1920 que la valeur de la pédagogie montessorienne se mesurait autant à sa « lettre » qu’à son « esprit ». Ce titre rappelle ainsi que les techniques ne suffisent pas à faire une pédagogie : toute pédagogie doit être habitée et incarnée, ici par une démarche particulière de l’adulte, qui reconnaît à l’enfant sa liberté fondamentale et sa puissance particulière à être au monde. Les sciences de l'éducation - Pour l'ère nouvelle (vol.51, n°2, 2018) Louis Legrand et la recherche en éducation. Perspectives historiques et philosophiques
Louis Legrand, créateur de la recherche pédagogique à l’Institut pédagogique national, Francine Best Louis Legrand et la réforme des collèges, Catherine Dorison Louis Legrand et le positivisme, Alain Kerlan Louis Legrand et l’éveil, Pierre Kahn Louis Legrand philosophe et l’éducation nouvelle, Bérengère Kolly Interview de Louis Legrand par Roger Ueberschlag, 1982Disciplines scolaires et cultures politiques Des modèles nationaux en mutation depuis 1945 Jérémie Dubois et Patricia Legris (dir.) Présentation de l'éditeur : Cet ouvrage envisage l’histoire politique récente des disciplines scolaires à différentes échelles sur plusieurs continents. Il vise à éclairer les rapports entre cultures politiques et transmission scolaire des savoirs, tant aux États-Unis qu’en Europe occidentale, en Chine, en Russie ou dans les territoires ultramarins français. Alors que le rôle des disciplines scolaires dans la construction des États-nations commence à être bien connu, il est intéressant de comprendre comment les rapports entre sociétés, pouvoirs et disciplines scolaires ont évolué depuis 1945 et jusqu’à nos jours, dans des contextes démocratiques ou autoritaires. Avec le soutien du CERHIC-EA 2616 de l’université de Reims Champagne-Ardenne et du CUIP. CARREFOURS DE L'ÉDUCATION N°45 (1/2018) L’éducation informelle contre la forme scolaire ? Coordonné par Bruno Garnier
"Le dossier présenté ici est issu du colloque international de l’Association transdisciplinaire pour les recherches historiques sur l’éducation (ATRHE), intitulé « Histoire des éducations dans et hors l’école », qui s’est tenu du 9 au 11 octobre 2014 à l’Université de Corse Pasquale Paoli, porté par l’UMR CNRS 6240 LISA. Née en 2011, à l’initiative d’enseignants et de chercheurs de plusieurs disciplines, l’ATRHE a pour finalité la promotion des études historiques sur l’éducation, et elle s’intéresse particulièrement aux questions vives en éducation, dont l’intelligibilité requiert le recours aux recherches historiques, dans une démarche pluridisciplinaire. Les trois articles sont issus de l’atelier « Nouveaux savoirs, nouvelles méthodes » qu’avait animé Bruno Garnier." Accéder au sommaire et aux résumés des contributions À partir des écrits du pédagogue Francisco Ferrer (1859-1909), fondateur et directeur de l’École moderne de Barcelone (1901-1907), cet ouvrage propose une analyse de sa conception de l’enseignement moral. Sa volonté de mettre en œuvre une morale rationaliste, fraternelle et laïque reste toujours d’actualité au regard des défis auxquels est confrontée aujourd’hui la laïcité. de Sébastin-Akira ALIX Présentation de l'éditeur : Comment réformer l’école pour en faire un lieu de formation du citoyen ? Cette question a animé les réflexions de nombreux pédagogues comme John Dewey, Célestin Freinet, Ovide Decroly, ou Maria Montessori. Cet ouvrage propose une approche historique et philosophique d’un mouvement de réformes pédagogiques fondateur de l’éducation dans l’Amérique du début du XXe siècle : l’éducation progressiste nouvelle, ou comment mettre la pédagogie au service de la démocratie. Adaptation de l’enseignement à l’enfant, respect du rythme de développement, apprendre en faisant, etc., l’auteur explore les réalisations institutionnelles et les pratiques éducatives qui en ont découlé à travers de nombreux exemples pris dans la période allant de 1876 à 1919, qui marque un tournant dans l’évolution de l’éducation aux États-Unis. De Condorcet à Decroly. La franc-maçonnerie belge, l'éducation et l'enseignement (XIXe - XXe) Franc-maçonnerie et éducation : cette alliance peut apparaître comme une évidence et, pourtant, elle demeure encore un point aveugle de la recherche dans sa globalité. Au carrefour de l’histoire des obédiences maçonniques, de l’histoire de l’éducation et de l’histoire politique et sociale, cet ouvrage étudie à plusieurs échelons les relations entre la franc-maçonnerie et l’éducation : au niveau des individus, des acteurs que représentent les francs-maçons et les francs-maçonnes, mais aussi à celui de certaines loges et obédiences. Cette grille de lecture permet de comprendre les relations et les interférences qui ont pu exister durant le XIXe et le XXe siècle entre les prises de position de certains maçons belges et l’influence de leur environnement politique, social et économique. Dans une optique socio-historique, en replaçant dans leur contexte les réflexions et les actions des francs-maçons belges, ce livre esquisse différentes facettes pour comprendre les dimensions et les limites d’une possible influence maçonnique sur les débats concernant l’éducation. À partir notamment des archives inédites du Grand Orient de Belgique, une réflexion d’ensemble est ainsi proposée sur différents moments forts des liens entre franc-maçonnerie et éducation : les questions de la protection de l’enfance, de la sécularisation et de la laïcisation de l’enseignement ou de l’éducation nouvelle. Socialiste, pacifiste, féministe et très active sur le plan professionnel, Marguerite Thibert (1886-1982) a traversé une bonne part du xxe siècle. Docteure ès lettres en 1926, elle devient fonctionnaire au Bureau international du travail, en charge du travail des femmes et des enfants, puis experte envoyée en mission dans les pays émergents, avant d’être en France une figure centrale du Comité du travail féminin. Françoise Thébaud adopte, pour raconter la vie de cette femme exceptionnelle, une démarche originale : elle propose une biographie impersonnelle et collective, qui aborde des pistes multiples. Avec Marguerite Thibert, nous comprenons l’histoire des communautés scientifiques de l’après-Grande Guerre et de la première génération de femmes diplômées, celle des organisations internationales, de leurs politiques de genre et de leurs programmes d’assistance technique après 1945, celle des féminismes dans leurs dimensions nationales et internationales, celle des configurations successives des socialismes et des pacifismes, celle des mutations sociales et politiques de la France d’après 1945, celle enfin du monde global, dont la protagoniste se sentait solidaire. Un parcours et un ouvrage fascinants à tous égards. Spirale n°60 : Les métiers de l’enseignement au péril des incertitudes sous la direction de Bruno Garnier (octobre 2017)PrésentationLe Québec par ses enfants. Une sociologie historique (1850-1950) André Turmel est professeur associé au Département de sociologie de l’Université Laval. Il poursuit depuis des années des recherches en sociologie de l’enfance. https://pum.umontreal.ca/catalogue/le-quebec-par-ses-enfants Le plan Langevin-Wallon - Histoire et actualité d'une réforme de l'enseignementÉdité par Laurent Gutierrez, Pierre KahnPrésentation de l'éditeur :Le projet de réforme de l'enseignement connu sous le nom de plan Langevin-Wallon (1947) est resté longtemps une référence quasi liturgique attestée par le nombre d’établissements scolaires ou de groupes scolaires portant les noms de ses deux présidents successifs. Mais si l’on connait assez bien aujourd’hui ses grandes lignes (prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, école unique divisée en trois cycles de l’élémentaire jusqu’aux classes terminales, pédagogie active héritée de l’éducation nouvelle…), on connaît moins bien les débats qui ont animé la commission chargée de le rédiger, les acteurs qui les ont menés et les questions principales qui en ont été l’objet. Formation des maîtres, statut du baccalauréat, enseignement technique, orientation scolaire et professionnelle, enseignement spécialisé…:ces questions continuent aujourd’hui d’être au cœur des débats sur l’école.Issues d’une recherche menée conjointement entre 2010 et 2015 par des membres du laboratoire CIVIIC de l’université de Rouen et de celui du CERSE de l’université de Caen, les études publiées dans cet ouvrage ambitionnent, au-delà de leur intérêt historiographique, de jeter sur des préoccupations ô combien toujours vives le regard à la fois décalé et éclairant de l’histoire.Détails et sommaire |
Actualités >